Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Martini 16HP 1904
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Une Martini 16 HP double tonneau, le capitaine Deasy est au volant lors du rallye des Alpes en 1904.
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En octobre 1903, le capitaine britannique Deasy entreprit de monter de Caux aux Rochers-de-Naye, au-dessus de Montreux, avec une Martini 14 CV sur le ballast du train à crémaillère, un projet audacieux sur environ 18 km avec une pente allant jusqu'à 23 %. Il y avait cinq personnes à bord de l'auto, dont Max de Martini lequel participait souvent par ailleurs à des courses de vitesse. Une belle publicité pour la firme, qui fit l'objet d'un film de 10 minutes, chose rarissime à l'époque.
Le même Deasy fait avec succès l'année suivante une course d'endurance de 3200 km dans les Alpes avec une Martini 16 CV, qui doit franchir 34 cols en Suisse, en France et en Italie.
En été 1906, il sera moins heureux en lançant un défi à Rolls-Royce avec une Martini 20 CV à quatre cylindres, qu'il perdra contre la Rolls qui en avait six.
Malgré de bonnes ventes en 1910, Martini se retrouve dans le rouge en raison du coût élevé de la production entièrement manuelle. Adolf et Max von Martini quittent l'entreprise. En 1914, on réduit la gamme à trois modèles de voiture plus deux camions et un petit autocar. Curieusement, la situation s'améliore pendant la guerre et Martini produit près de 350 véhicules en 1917, la plus forte production de son histoire.
Jusqu'en 1925, martini garda la tête hors de l'eau avec le modèle unique TF, qui n'était qu'une légère modification de la Martini à quatre cylindres 18/24 CV de 1913.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Martini ", Suisse 1897 - 1934.
En 1897, l'homme d'affaires suisse Adolf von Martini, fils de Friedrich von Martini, l'inventeur du fusil Martini-Henry, conçut un prototype de voiture à moteur arrière.
En 1902, il poursuivit ce travail avec la construction de voitures à moteurs à V4 de 10 et 16 chevaux.
En 1904, du fait que les cantons suisses étaient très hostiles aux automobiles, l'entreprise dut exporter de plus en plus, et la demande à l'étranger justifia la création d'une usine à Saint-Blaise.
En 1904, rapidement, son agent britannique le capitaine H.H.P. Deasy prit part dans une 16 ch à un raid de 3 200 km à travers les Alpes.
En 1906, avec une 20 ch et une quatre-cylindres 40 ch, Deasy s'engage dans une compétition contre les six-cylindres Rolls-Royce.
En 1907, une 28hp à transmission par chaîne apparaît, et au rallye du Kaiserpreis, la marque se place treizième et quinzième.
En 1908, l'arbre de transmission devient un standard pour les modèles 12hp, 16hp et 20hp.
En 1909, la voiture utilisée était vendue comme un modèle la 10/12.
En 1924, la firme est récupérée par les frères Steiger de Burgrieden l'année suivante Martini prend part à une nouvelle Bataille des Cylindres avec un nouveau six cylindres breveté par Wanderer.
La voiture ne se vendit même pas en Suisse et la NF à moteur de 4,4 litres et freins aux quatre roues ce qui est inhabituel pour l'époque ne suffit pas à renflouer la marque.
En 1934, la NF fut vendue jusqu'à la faillite de Martini, en trente-sept années d'existence, Martini a commercialisé 3 500 véhicules.
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